Psaume chapitre 73
lundi 13 novembre 2006
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- Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour ceux qui ont le coeur pur.
- Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser ;
- Car je portais envie aux insensés, En voyant le bonheur des méchants.
- Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, Et leur corps est chargé d’embonpoint ;
- Ils n’ont aucune part aux souffrances humaines, Ils ne sont point frappés comme le reste des hommes.
- Aussi l’orgueil leur sert de collier, La violence est le vêtement qui les enveloppe ;
- L’iniquité sort de leurs entrailles, Les pensées de leur coeur se font jour.
- Ils raillent, et parlent méchamment d’opprimer ; Ils profèrent des discours hautains,
- Ils élèvent leur bouche jusqu’aux cieux, Et leur langue se promène sur la terre.
- Voilà pourquoi son peuple se tourne de leur côté, Il avale l’eau abondamment,
- Et il dit : Comment Dieu saurait-il, Comment le Très haut connaîtrait-il ?
- Ainsi sont les méchants : Toujours heureux, ils accroissent leurs richesses.
- C’est donc en vain que j’ai purifié mon coeur, Et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence :
- Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment est là.
- Si je disais : Je veux parler comme eux, Voici, je trahirais la race de tes enfants.
- Quand j’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer, La difficulté fut grande à mes yeux,
- Jusqu’à ce que j’eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, Et que j’eusse pris garde au sort final des méchants.
- Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les fais tomber et les mets en ruines.
- Eh quoi ! en un instant les voilà détruits ! Ils sont enlevés, anéantis par une fin soudaine !
- Comme un songe au réveil, Seigneur, à ton réveil, tu repousses leur image.
- Lorsque mon coeur s’aigrissait, Et que je me sentais percé dans les entrailles,
- J’étais stupide et sans intelligence, J’étais à ton égard comme les bêtes.
- Cependant je suis toujours avec toi, Tu m’as saisi la main droite ;
- Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire.
- Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi.
- Ma chair et mon coeur peuvent se consumer : Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage.
- Car voici, ceux qui s’éloignent de toi périssent ; Tu anéantis tous ceux qui te sont infidèles.
- Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien : Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, Afin de raconter toutes tes oeuvres.