Psaume 35
samedi 11 novembre 2006
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- De David. Éternel ! défends-moi contre mes adversaires, Combats ceux qui me combattent !
- Saisis le petit et le grand bouclier, Et lève-toi pour me secourir !
- Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs ! Dis à mon âme : Je suis ton salut !
- Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui méditent ma perte !
- Qu’ils soient comme la balle emportée par le vent, Et que l’ange de l’Éternel les chasse !
- Que leur route soit ténébreuse et glissante, Et que l’ange de l’Éternel les poursuive !
- Car sans cause ils m’ont tendu leur filet sur une fosse, Sans cause ils l’ont creusée pour m’ôter la vie.
- Que la ruine les atteigne à l’improviste, Qu’ils soient pris dans le filet qu’ils ont tendu, Qu’ils y tombent et périssent !
- Et mon âme aura de la joie en l’Éternel, De l’allégresse en son salut.
- Tous mes os diront : Éternel ! qui peut, comme toi, Délivrer le malheureux d’un plus fort que lui, Le malheureux et le pauvre de celui qui le dépouille ?
- De faux témoins se lèvent : Ils m’interrogent sur ce que j’ignore.
- Ils me rendent le mal pour le bien : Mon âme est dans l’abandon.
- Et moi, quand ils étaient malades, je revêtais un sac, J’humiliais mon âme par le jeûne, Je priais, la tête penchée sur mon sein.
- Comme pour un ami, pour un frère, je me traînais lentement ; Comme pour le deuil d’une mère, je me courbais avec tristesse.
- Puis, quand je chancelle, ils se réjouissent et s’assemblent, Ils s’assemblent à mon insu pour m’outrager, Ils me déchirent sans relâche ;
- Avec les impies, les parasites moqueurs, Ils grincent des dents contre moi.
- Seigneur ! Jusques à quand le verras-tu ? Protège mon âme contre leurs embûches, Ma vie contre les lionceaux !
- Je te louerai dans la grande assemblée, Je te célébrerai au milieu d’un peuple nombreux.
- Que ceux qui sont à tort mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet, Que ceux qui me haïssent sans cause ne m’insultent pas du regard !
- Car ils tiennent un langage qui n’est point celui de la paix, Ils méditent la tromperie contre les gens tranquilles du pays.
- Ils ouvrent contre moi leur bouche, Ils disent : Ah ! ah ! nos yeux regardent ! -
- Éternel, tu le vois ! ne reste pas en silence ! Seigneur, ne t’éloigne pas de moi !
- Réveille-toi, réveille-toi pour me faire justice ! Mon Dieu et mon Seigneur, défends ma cause !
- Juge-moi selon ta justice, Éternel, mon Dieu ! Et qu’ils ne se réjouissent pas à mon sujet !
- Qu’ils ne disent pas dans leur coeur : Ah ! voilà ce que nous voulions ! Qu’ils ne disent pas : Nous l’avons englouti !
- Que tous ensemble ils soient honteux et confus, Ceux qui se réjouissent de mon malheur ! Qu’ils revêtent l’ignominie et l’opprobre, Ceux qui s’élèvent contre moi !
- Qu’ils aient de l’allégresse et de la joie, Ceux qui prennent plaisir à mon innocence, Et que sans cesse ils disent : Exalté soit l’Éternel, Qui veut la paix de son serviteur !
- Et ma langue célébrera ta justice, Elle dira tous les jours ta louange.